Les conservateurs et les libéraux méprisent la fonction publique

1 SEPTEMBRE 2010

FREDERICTON — L'amoindrissement de la fonction publique sera le dernier coup à l'état désastreux des finances de la province, selon Jim Wolstenholme, candidat du Parti vert dans Fredericton-Silverwood. L'ancien sous-ministre de la Santé entrevoit un sombre avenir pour la province si l'un des deux partis du statuquo forme le gouvernement et poursuit leur programme de coupes chez les fonctionnaires les plus talentueux de la province. Il espère que les Néobrunswickois comprennent et saisissent la différence entre les manchettes et la dure réalité.

Nous vivons dans une province au bord de la faillite qui détient le plus haut taux d'analphabétisme au pays, une histoire de développement économique stagnant, de couts de la santé hors contrôle et de couts énergétiques en hausse spectaculaire. La solution selon le premier ministre Graham et selon David Alward est de se débarrasser d'un millier de fonctionnaires, affirme Wolstenholme. Pourtant notre bonne gouvernance dépend des habiletés, de l'expérience, des connaissances et de la compréhension de ceux qui desservent la population. S'attaquer et dévaluer ces ressources humaines est la trahison ultime des attentes, des espoirs, voire même de la confiance dans le gouvernement.

Sur l'approche des conservateurs, Wolstenholme déclare : David Alward est préparé à mettre en péril la qualité et l'efficacité des programmes publics dont profite la population de la province en accélérant la mise à la retraite des fonctionnaires, ce qui économiserait des sommes minimes dans le contexte des niveaux de déficits actuels.

Bien sûr, le Parti vert reconnait que les dépenses actuelles du gouvernement doivent être maitrisées, toutefois, Wolstenholme souligne que : seul le Parti vert apprécie l'ampleur des défis auxquels devra faire face le nouveau gouvernement et les rôles clés que joueront les fonctionnaires dans la planification et la mise en place des changements.

Le candidat de Fredericton-Silverwood ajoute : Les libéraux qui promettent de ne pas remplir les postes vacants laissés par les retraites, et de maintenir l'augmentation annuelle des dépenses à l'intérieur d'un pour cent tout en excluant les programmes de la santé et de l'éducation de toutes contraintes laissent entendre qu'ils vont aussi réduire la grandeur de la fonction publique.