Fin à la pauvreté maintenant

20 DÉCEMBRE 2012

Selon le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, durant cette période de l’année, le nombre grandissant de familles qui doivent avoir recours aux banques alimentaires et à la charité pour passer dignement la fête de Noël indique dans quelle mesure les gouvernements ont abandonné leur rôle de garantir à tous une vie digne tout au long de l’année. Les Verts voudraient que l’administration Alward cesse de décharger ses responsabilités envers les pauvres sur les églises, les organisations bénévoles et les philanthropes.

« Comme l’écrivain anglais Eli Khamarov a écrit, « Vivre dans la pauvreté est tout comme être puni pour un crime qu’on n’a pas commis, » rappelle David Coon, chef du Parti vert. « Il est temps d’arrêter de punir ceux qui vivent dans la pauvreté et de mettre suffisamment de revenus dans leurs mains pour qu’ils puissent se loger, se chauffer, et payer pour leur alimentation, » affirme Coon. « Je ne peux penser à une meilleure façon de stimuler l’économie. »

Le Parti vert veut que l’administration Alward crée un revenu minimum garanti pour éliminer l’extrême pauvreté. « Nous sommes une société riche qui valorise la bienveillance et le partage, alors assurons-nous que nos richesses soient utilisées pour mettre fin à la pauvreté, plutôt que de la placer dans les poches de ceux qui n’ont pas besoin d’allègements d’impôts ou de diminutions de taxes sur les propriétés, » suggère Coon.

Plus de 100 000 Néobrunswickois vivent dans la pauvreté aujourd’hui; 45 % sont des mères monoparentales et 11 % sont des personnes âgées. La demande continue d’augmenter dans les banques alimentaires.

« Juste parce que quelqu’un est handicapé, souffre d’une maladie physique ou mentale, vit avec des revenus fixes ou est piégé dans un emploi au salaire minimum, ne devrait pas être une condamnation de privation à vie, » rappelle Coon. « Il y a suffisamment d’argent pour tout le monde. »

Le Parti vert voudrait que le premier ministre David Alward institue un salaire minimum garanti pour remplacer les mesures actuelles d’appui au revenu afin que toutes les familles du Nouveau-Brunswick puissent se payer les nécessités de base pour une vie digne. « Si cette année, toutes les personnes qui ont fait des dons de nourriture, de jouet ou d’argent pour Noël écrivaient une lettre au premier ministre pour lui demander qu’il agisse pour mettre fin à la pauvreté, nous pourrions attirer son attention à ce problème, » suggère Coon.

Un revenu minimum garanti a été expérimenté à Dauphin au Manitoba et ce fut un grand succès pour sortir les femmes et les jeunes de la pauvreté.