Le chef du Parti vert va demander le contrôle local des ressources lors d’un rassemblement à Miramichi

16 SEPTEMBRE 2015

Fredericton – Le samedi 19 septembre, le député de Fredericton-Sud, David Coon et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick va visiter Miramichi pour participer à un rassemblement pour appuyer les demandes des résidents à l’administration Gallant de renforcer leur économie locale en leur octroyant un meilleur contrôle sur les ressources locales, tout en respectant les relations définies dans les traités avec les Mi’kmaq de la région.

Par exemple, deux moulins à Miramichi ne sont pas exploités pour manque d’accès au bois de la Couronne, alors qu’on pourrait donner du travail à 200 personnes de Miramichi après une simple signature du ministre des Ressources naturelles. Et pendant ce temps, seulement 15 % de l’épinette et du sapin que l’on peut couper selon le permis de coupe à Miramichi sont disponibles pour les moulins de Miramichi; on ne permet même pas aux travailleurs locaux d’accéder à la ressource pour leur permettre de travailler dans les moulins locaux. La majorité du bois quitte la région vers les moulins à Bathurst, Belledune, Athoville, Edmundston, Plaster-Rock et Chipman, alors que les propriétaires de lots boisés peinent à trouver des marchés décents pour leur bois.

« Nous avons besoin de réinitialiser notre système d’allocation du bois des terres de la Couronne afin de renforcer nos économies locales, tout comme le candidat à l’élection partielle dans Carleton, Andrew Clark l’a proposé dans sa région lorsque Juniper Lumber a fermé ses portes, » rappelle Coon.

Clark, entrepreneur forestier et camionneur, affirme que les terres de la Couronne et la loi sur les terres et forêts doivent être remplacées pour que les ressources des forêts locales soient utilisées de façon à ce qu’elles bénéficient à l’économie locale. « Quand Juniper Lumber a fermé ses portes, un groupe de la région a établi une coopérative pour reprendre la responsabilité de la forêt de la Couronne dans la région, mais le gouvernement d’alors a rejeté notre demande. »

« Le problème c’est que les administrations conservatrices ou libérales sont des administrations pour les entreprises, elles favorisent la profitabilité des entreprises plutôt que la santé des collectivités, » démontre le chef du Parti vert. « En rendant les économies locales et les emplois locaux des priorités, les collectivités locales, comme Miramichi, doivent se serrer les coudes pour devenir maitre chez eux. » Si nous voulons que le Nouveau-Brunswick progresse, nous devons décentraliser les prises de décisions économiques pour promouvoir l’autosuffisance et les initiatives régionales, » conclues Coon.

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