Le Parti vert soutient la marche des étudiants sur la législature

4 MARS 2011

Le Parti vert du Nouveau-Brunswick soutient les efforts des étudiants du secteur de l'éducation postsecondaire du Nouveau-Brunswick qui voudraient obtenir l'attention du gouvernement concernant le financement de leur formation. L'administration Alward a signalé son intention d'éliminer des services dans son prochain budget afin de maitriser le déficit budgétaire. Les étudiants veulent s'assurer que leur situation déjà intenable ne se détériore pas davantage.

La préconisatrice de l'éducation postsecondaire du Parti vert, Kathleen MacDougall déclare : « Les étudiants et les étudiantes doivent déjà supporter le fardeau de lourdes dettes à la fin de leurs études collégiales ou universitaires. Plusieurs sont forcés de quitter la province après avoir reçu leur diplôme afin de trouver des emplois suffisamment bien payés pour rembourser leurs dettes. Cette tendance doit être renversée si le Nouveau-Brunswick veut progresser. Toute compression budgétaire dans ce domaine qui aggraverait la situation des étudiants, mais qui apparaitrait bien sur les états financiers ébranlerait les perspectives éducationnelles et personnelles de nos jeunes, et à long terme les perspectives de notre province. »

Le Parti vert a déjà présenté plusieurs mesures dans sa plateforme électorale qui s'adressent directement aux besoins des étudiants. Parmi celles-ci, on retrouve :

  • Rendre sans intérêt tous les prêts provinciaux aux étudiants, y incluent les prêts en souffrance.
  • Mettre en place un programme dans lequel les diplômés des universités ou des collèges peuvent rembourser leur prêt en choisissant de travailler durant une période prédéterminée dans une entreprise sociale (sans but lucratif ou coopérative) en recevant un traitement minimum.
  • Mettre en vigueur rétroactivement l'actuel plafond de 26 000 $ des dettes des étudiants (résidants du Nouveau-Brunswick) à tous les prêts et graduellement réduire ce plafond à       20 000 $.
  • Prolonger la période de grâce de six mois après la réception d'un diplôme à une année avant que commence le remboursement des prêts aux étudiants.
  • Accroitre le financement des bourses d'études.

Les élèves seraient beaucoup plus disposés à rester au Nouveau-Brunswick après avoir reçu leur diplôme si leur dette était raisonnable. C'est la responsabilité du gouvernement de permettre aux jeunes adultes de sortir du fardeau des dettes qui les afflige actuellement. Rendre ce fardeau encore plus sévère est contreproductif pour les étudiants et pour la province dans son ensemble.