Nouvelles

  • La critique de l’Ėducation du Parti Vert dépose un projet de loi pour inclure l’enseignement des langues autochtones dans les écoles du N.-B.

    Posted by · June 16, 2020 10:32 AM

    Fredericton – Megan Mitton, la députée de Memramcook-Tantramar et critique de l’Éducation pour le Parti Vert a déposé un projet de loi pour modifier la Loi sur l’éducation afin d’ajouter l’enseignement des langues autochtones dans le programme d’études. 

    « Le racisme systémique va au-delà du système policier. Les langues autochtones ont fait l’objet d’attaques systématiques pendant longtemps dans les écoles résidentielles et ensuite elles furent tout simplement ignorées dans le système d’éducation » affirme Mme Mitton. « Nous sommes à la veille d’assister à la disparition de ces langues au Nouveau-Brunswick; il y a au N.-B. moins de 100 locuteurs capables de parler couramment le wolastoqey et seulement près de  2 000 locuteurs mi’kmaq ».

    La modification proposée ajouterait le terme langue au paragraphe 7(bj de la Loi sur l’éducation qui se lirait comme suit : 

    Le Ministre prescrit ou approuve des programmes et des services qui encouragent une meilleure compréhension de l’histoire, de la langue et de la culture autochtones chez tous les élèves. 

    « En 2017,  David Coon a fait adopter, avec l’appui de tous les partis, un projet de loi pour s’assurer que l’histoire et les cultures  des Premières nations soient inclus dans le programme d’études. Ce projet de modification  en est la suite logique et j’incite tous les députés à appuyer son adoption » affirme Mme Mitton. « Si nous voulons vraiment la réconciliation et le respect des droits des Premières nations, il est essentiel de faire des efforts de préservation  de la langue qui fait partie intégrante de la culture. » 

  • Un député vert dépose un projet de loi pour interdire les briseurs de grève

    Posted by · June 11, 2020 10:30 AM

    Fredericton – Kevin Arseneau, député de Kent-Nord, a déposé un projet visant à modifier la Loi sur les relations industrielles jeudi. Le projet de loi vise à interdire le recours aux travailleurs de remplacement pendant une grève ou un lock-out, et s’inspire de la législation en vigueur en Colombie-Britannique.

    « L’interdiction des briseurs de grève serait une façon concrète de montrer notre soutien aux travailleurs de la province, dont beaucoup travaillent sans relâche en première ligne de cette pandémie », affirme M. Arseneau.  « Le moment est venu de montrer du respect pour les travailleurs du Nouveau-Brunswick par des actions concrètes, plutôt que par des mots ».

    S’il est adopté, le projet de loi interdira le recours à des travailleur.euse.s de remplacement lors d’une grève ou d’un lock-out. Cela entraînerait également des pénalités pouvant aller jusqu’à une amende de 10 000 $ pour les employeurs qui utilisent des travailleur.euse.s de remplacement.

    « Comme nous l’avons vu avec la situation récente au site d’enfouissement d’Allardville, le recours à des travailleurs de remplacement au Nouveau-Brunswick est un gros problème », explique Arseneau. « Le recours à ces travailleurs diminue le pouvoir de négociation des travailleurs syndiqués et est contraire au principe des négociations de bonne foi. »

  • Les Verts déposent un projet de loi en faveur de la sécurité alimentaire

    Posted by · June 10, 2020 10:27 AM

    Fredericton – Le 10 juin, Kevin Arseneau, le critique en matière d’agriculture et député de Kent-Nord a déposé un projet de loi qui vise à bâtir et à maintenir au Nouveau-Brunswick une industrie alimentaire durable et auto-suffisante.

    « La pandémie de la COVID-19 a souligné la nécessité d’être capable de produire ici des aliments en quantités suffisantes pour nourrir la population du Nouveau-Brunswick » a déclaré M. Arseneau. « Nous ne produisons que 8% des fruits et légumes que nous consommons. Nous devons faire mieux ».

    Le projet de loi a pour objectif de renforcer et de garantir une économie alimentaire locale dans la province, de promouvoir un accès et un approvisionnement en aliments locaux par les organismes publics, d’améliorer la santé des Néo-Brunswickois en augmentant la disponibilité des aliments locaux frais et de fournir aux élèves dans les écoles une éducation par le jardinage et des connaissances en nutrition et en agriculture.

    « Il faut plus que jamais soutenir les fermiers qui avec les autres producteurs primaires comme les pêcheurs, les aquaculteurs et les propriétaires de lots boisés forment l’épine dorsale de nos collectivités. J’espère que tous les membres de l’Assemblée législative se joindront à moi pour adopter ce projet de loi ». a conclu Kevin Arseneau

  • Le Parti vert du N.-B. réclame une enquête au sujet du traitement des Premières Nations par le système judiciaire et la police

    Posted by · June 09, 2020 3:40 PM

    L’Assemblée annuelle du Parti vert du Nouveau-Brunswick réunie en fin de semaine dernière se dit préoccupée par le traitement des membres des Premières Nations par la police et le système judiciaire et réclame avec les chefs de la Première Nation Wolastoquey une enquête publique à la suite du décès brutal de Chantel Moore et de Brady Francis. 

    « L’Assemblée générale annuelle des membres a adopté cette motion d’urgence parce qu’on ne peut pas rester silencieux devant la mort tragique d’une autre femme autochtone à quelques jours de l’anniversaire de la sortie du rapport de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Cette enquête a démontré que les membres des Premières Nations dans leur interaction avec le système judiciaire et la police sont perçus à travers le prisme du racisme omniprésent et l’indifférence » a affirmé le chef du Parti vert David Coon. 

    Ce rapport a aussi réclamé, comme plusieurs rapports avant lui, une réforme du système judiciaire ainsi des mécanismes d’observation et de surveillance des enquêtes policières relatives aux cas impliquant des Autochtones. 

    « Le résultat du processus judiciaire dans le cas de la mort de Brady Francis a profondément choqué la communauté Mi’kmaq qui a le sentiment que la justice n’a pas été rendue. La famille de Chantel Moore mérite des réponses concrètes à savoir comment il est possible que Chantel soit morte aux mains d'un officier de police. Il faut prendre les mesures pour changer nos institutions et nos pratiques. Une enquête publique permettra d’identifier et de corriger les failles, » selon M. Coon. 

  • Le député Kevin Arseneau dépose une motion pour contrer la concentration de la propriété des médias

    Posted by · June 09, 2020 1:56 PM

    Fredericton - Kevin Arseneau, député de Kent-Nord, a déposé aujourd'hui une motion visant à mettre fin à la concentration de la propriété des médias au Nouveau-Brunswick.

    « Un paysage médiatique libre, compétitif et diversifié est absolument essentiel au bon fonctionnement de la démocratie », a déclaré Arseneau. « Le niveau de concentration des médias dans cette province est sans précédent dans le reste du monde développé. Ce fait est devenu particulièrement évident à la lumière des fermetures de 9 des bureaux de Brunswick News appartenant à Irving récemment. »

    À l'heure actuelle, tous les quotidiens de langue anglaise du Nouveau-Brunswick appartiennent à Brunswick News, qui représente 84% de la diffusion quotidienne des journaux. Brunswick News détient également 71% des hebdomadaires de la province, dont l’entreprise a fermé tous les bureaux physiques de façon permanente. Brunswick News appartient à James K. Irving, qui est également propriétaire de J.D. Irving, Limited.

    « Le fait qu'un important employeur de la province, qui est directement lié à de nombreuses industries ait en plus le contrôle des médias est plus qu’inquiétant », a déclaré Arseneau. « Ce que nous avons ici est un complexe industriel-médiatique qui nous empêche d’avancer en tant que province. »

    La motion présentée aujourd'hui vise à instaurer un plafond de 40% sur la concentration de la propriété des médias imprimés dans la province et à interdire la propriété croisée des entreprises médiatiques et non médiatiques, un engagement pris dans la plateforme du Parti vert en 2018. 

    « Le paysage médiatique est comme une ferme : c’est la diversité qui fait sa force et sa résilience », a déclaré Arseneau.

  • La députée verte dépose une motion pour offrir des meilleurs supports aux travailleurs et travailleuses

    Posted by · June 09, 2020 1:55 PM

    FREDERICTON - Megan Mitton, députée de Memramcook-Tantramar, a déposé une motion exhortant le gouvernement à accroître la protection des travailleur.euse.s non syndiqué.e.s en leur donnant accès à au moins cinq journées de maladie payées, avec dix journées supplémentaires lors de situations d'urgence telles qu'une pandémie de santé; porter le salaire minimum à 15 $ l'heure au cours des deux prochaines années; et veiller à ce que tous les employé.e.s reçoivent une rémunération des heures supplémentaires égale à une fois et demie leur salaire.

     « La pandémie de COVID a clairement démontré que nos travailleurs essentiels, qui gagnent souvent un salaire minimum et n'ont pas accès à des congés de maladie payés, sont sous-évalués », explique Mitton. « J'appelle le gouvernement à aller de l'avant pour apporter les changements décrits dans cette motion, car ils auraient un impact important les employés à salaire minimum et les travailleurs occasionnels. Il s’agit à la fois des droits des travailleurs et de la santé publique. »

    Les travailleurs qui font des heures supplémentaires au Nouveau-Brunswick ne doivent être rémunérés qu'à une fois et demie le salaire minimum, et non à une fois et demie leur salaire.  Actuellement, les employeurs ne sont pas obligés d'accorder à leurs employés des congés de maladie payés.

    « Il s'agit à la fois des droits des travailleurs et de la santé publique, » a déclaré M. Mitton. « Lorsque vous gagnez le salaire minimum ou à peu près, il est difficile de prendre la décision de rester à la maison sans être payé, même si vous devriez rester à la maison pour éviter de propager votre maladie, que ce soit par COVID-19 ou autre ».

  • Les Verts revendiquent des cibles précises pour l’achat des produits locaux

    Posted by · May 26, 2020 10:05 AM

    FREDERICTON – David Coon, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud a déposé aujourd’hui une motion qui exhorte le gouvernement à prendre l’engagement de se procurer au cours de la prochaine année fiscale au moins 10% de son approvisionnement en biens et services auprès des entreprises du Nouveau-Brunswick. 

     « En raison de la COVID-19, de nombreuses petites et moyennes entreprises sont présentement en mode de survie. Les travailleurs autonomes voient leur gagne-pain disparaître et les travailleurs des industries exportatrices temporairement mis-à-pied risquent de perdre définitivement leurs emplois. Le gouvernement doit tirer parti de son immense pouvoir d’achat pour acheter des biens et des services faits ici au Nouveau-Brunswick plutôt que des produits importés. » selon M. Coon. « Chaque importation de biens et de services fait sortir l’argent de la province. Si nous remplaçons les produits importés par des produits locaux, nous faisons circuler l’argent dans la province et créons de la richesse dans nos communautés. »

    Une étude de l’économiste Pierre-Marcel Desjardins de l’Université de Moncton en 2018 a révélé qu’une augmentation d’aussi peu que 5% de l’achat de produits locaux par le Néo-Brunswickois créerait 9000 emplois, ajouterait 881 millions $ au PIB, génèrerait un revenu de 1.14 milliard $ pour la province et après cinq ans, une augmentation annuelle de 2 milliards $ des ventes.   

    « Si nous voulons que les Néo-Brunswickois supportent l’économie locale, le gouvernement doit prêcher par l’exemple. » affirme David Coon. « Quand nous encourageons les entreprises locales, notre argent profite à nos voisins, à nos familles et à l’assiette fiscale locale.  C’est crucial pour le renforcement de nos économies locales.»

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  • Le chef du Parti vert propose un comité spécial pour tracer la voie à suivre au Nouveau-Brunswick dans le sillage de la COVID-19

    Posted by · May 25, 2020 10:00 AM

    FREDERICTON – Afin de relever les défis qui ont émergé de la pandémie de COVID-19, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon, demande au gouvernement Higgs de créer un comité sur la résilience sociale et économique, avec les deux principaux objectifs suivants:

    1. La mise en avant-plan du bien-être personnel et social

    2. La promotion d’un progrès économique durable

    « Alors que nous commençons à naviguer vers une reprise après la pandémie, nous devons nous assurer de placer le bien-être de tous les Néo-Brunswickois.es au cœur de nos décisions », a déclaré Coon. « Nous avons l’occasion unique de réinitialiser notre économie afin qu’elle soit plus locale, plus résiliente, plus durable, et surtout, au service de toute la population néo-brunswickoise. »

    Le comité restreint comprendrait des membres de tous les partis à l’Assemblée législative et aurait comme mandat d’entreprendre un dialogue avec les Néo-Brunswickois.es dans le but de recommander des mesures sociales et économiques qui mettront le Nouveau-Brunswick sur la voie d’une société et d’une économie plus résilientes.

    « Dans les semaines et les mois qui ont suivi le début de la pandémie, nous avons découvert que la partisannerie peut être mise de côté et que les chefs de partis sont capables de travailler ensemble pour servir le bien commun, comme l’a fait le comité multipartite du Cabinet », a déclaré Coon. « Je veux transmettre cet esprit de collaboration à l’Assemblée législative avec ce type de comité pour voir comment nous pouvons mieux soutenir les plus vulnérables parmi nous, comme les aîné.e.s, les jeunes et les pauvres, tout en poursuivant un progrès économique qui soit plus durable et mieux adapté à une province de la taille du Nouveau-Brunswick. »

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  • Les Verts ont un programme chargé pour l’Assemblée législative

    Posted by · May 21, 2020 9:57 AM

    FREDERICTON – « Alors que le gouvernement dit qu’il n’a que quelques projets de loi à adopter lorsque nous reprendrons la session législative du printemps, les Verts ont un programme chargé », déclare le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon.

    Le caucus des Verts a trois projets de loi en attente de deuxième lecture et quatre motions en attente de débat :

    Projet de loi 7 : Assurer un accès équitable aux marchés du bois pour les propriétaires de boisés privés et interdire la vaporisation de glyphosate sur les terres publiques.
    Projet de loi 31 : Améliorer le système d’assistance sociale pour répondre aux besoins des bénéficiaires.
    Projet de loi 35 : Interdire la pratique de la thérapie de conversion au Nouveau-Brunswick.

    Motion 37: Rendre publics les documents relatifs à la réforme proposée des soins de santé.
    Motion 38: Envoyer la réforme des soins de santé à un comité législatif multipartite.
    Motion 39: Augmenter les taux d’aide sociale et mettre en place un projet pilote de revenu garanti.
    Motion 40: Donner au ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et de la Pêche le mandat de la souveraineté alimentaire et de la sécurité alimentaire et changer le nom du ministère pour refléter ce mandat. 

    Alors que la pandémie COVID-19 se poursuit, le caucus vert a travaillé sur trois projets de loi supplémentaires et quatre motions débattables pour s’assurer que le Nouveau-Brunswick et les Néo-Brunswickois puissent sortir de cette crise plus forts que jamais.  Ces projets de loi seront déposés au cours des 4 semaines proposées pour la session de printemps.

    Projet de loi : Renforcer le système alimentaire local.
    Projet de loi : Interdire les travailleurs de remplacement pendant les grèves.
    Projet de loi : Modifier la loi sur l’éducation pour y inclure l’enseignement des langues autochtones.

    Motion : Exhorter le gouvernement à soutenir la modernisation des bâtiments et à adopter les énergies renouvelables.
    Motion : Exhorter le gouvernement à se procurer 10 % de ses biens et services au niveau local.
    Motion : Interdire l’octroi de subventions et de prêts aux entreprises qui abritent leurs revenus dans des paradis fiscaux.
    Motion : Interdire la propriété croisée des entreprises médiatiques et non médiatiques.

    Alors que l’Assemblée législative tiendra toutes ses séances en personne, le caucus des Verts a plaidé en faveur du système hybride adopté par la Chambre des communes qui utilise la vidéoconférence en combinaison avec des membres dans la Chambre, pour mener les affaires législatives.

    « Nous devons adopter des stratégies et des technologies qui permettent aux députés de faire notre travail législatif, que ce soit en personne à l’Assemblée législative ou en ligne », a déclaré Mme Mitton. « Nous avons vu des affaires gouvernementales menées en ligne à Ottawa et ailleurs, donc nous savons que cela peut se faire. Nous devons mettre cela en place pour que l’Assemblée législative puisse faire le plus de travail possible, même en cas de pandémie ».

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  • Le chef du Parti vert réclame que les travailleurs temporaires étrangers soient autorisés et qu’une subvention des salaires soit accordée pour attirer les travailleurs agricoles

    Posted by · April 30, 2020 1:55 PM

    Fredericton – David Coon, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud demande que le gouvernement provincial subventionne les salaires pour aider les fermiers à recruter et à retenir des travailleurs et travailleuses agricoles et réclame qu’on permette aux fermiers d’obtenir des autorisations pour l’entrée de travailleurs agricoles étrangers au Nouveau-Brunswick.

    « Bien que la médecin-en-chef répète la possibilité de devoir resserrer les mesures et verrouiller les frontières pour se protéger du COVID-19, cette décision de dernière minute qui ferme les frontières aux travailleurs agricoles étrangers, à la veille des semailles, prive les fermiers d’un accès à des travailleurs qui ont la formation et l’expérience requises et dont ils ont besoin dès maintenant. » selon M. Coon.

    « Les fermiers qui sont en mesure de prouver qu’ils possèdent les moyens de mettre correctement en quarantaine leurs travailleurs pour une durée de 14 jours et d’assurer l’éloignement physique dans l’hébergement devraient être admissibles à une autorisation les exemptant de l’interdiction d’entrée des travailleurs temporaires étrangers.  On devrait aussi leur accorder une subvention aux salaires pour contrer une pénurie dévastatrice de main d’œuvre. »  

    L’arrivée d’un nombre important de travailleurs temporaires étrangers devant travailler dans les usines de transformation des produits de la mer et dans les fermes était prévue pour les prochaines semaines.

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