Déclaration du chef du Parti vert - Pensionnat indien de Marieval

La découverte de centaines de tombes non marquées sur le site de l'ancien pensionnat indien de Marieval, en Saskatchewan, après les révélations de Kamloops en Colombie-Britannique, est une nouvelle dévastatrice. Cela provoque beaucoup de douleur et de chagrin, en particulier chez les membres des Premières Nations, ainsi que de la culpabilité et de la honte chez les Canadiens. Comme l'a déclaré hier dans les médias Mme Marie Wilson, ancienne commissaire à la vérité et à la réconciliation, ces petites voix attirent notre attention d'une manière dont les adultes étaient incapables lors de la publication du rapport de la CVR il y a six ans. Ces petites voix nous appellent à l'action. Elles ne veulent pas que nous soyons perdus dans la douleur, enterrés par le chagrin ou paralysés par la culpabilité.  Elles veulent plutôt que nous agissions : que nous agissions au nom des enfants autochtones piégés dans le système de protection de l'enfance, que nous agissions au nom des jeunes autochtones incarcérés, que nous agissions au nom des enfants et des jeunes autochtones qui ont perdu tout espoir et envisagent de s'enlever la vie. Ces petites voix nous demandent à tous de veiller à ce que les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation soient rapidement mis en œuvre ici au Nouveau-Brunswick et partout au Canada. Mes collègues verts et moi-même continuerons sans relâche à faire pression sur le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour qu'il mette en œuvre tous les appels à l'action qui lui sont adressés.