Le Parti vert du N.-B. réclame une enquête au sujet du traitement des Premières Nations par le système judiciaire et la police
L’Assemblée annuelle du Parti vert du Nouveau-Brunswick réunie en fin de semaine dernière se dit préoccupée par le traitement des membres des Premières Nations par la police et le système judiciaire et réclame avec les chefs de la Première Nation Wolastoquey une enquête publique à la suite du décès brutal de Chantel Moore et de Brady Francis.
« L’Assemblée générale annuelle des membres a adopté cette motion d’urgence parce qu’on ne peut pas rester silencieux devant la mort tragique d’une autre femme autochtone à quelques jours de l’anniversaire de la sortie du rapport de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Cette enquête a démontré que les membres des Premières Nations dans leur interaction avec le système judiciaire et la police sont perçus à travers le prisme du racisme omniprésent et l’indifférence » a affirmé le chef du Parti vert David Coon.
Ce rapport a aussi réclamé, comme plusieurs rapports avant lui, une réforme du système judiciaire ainsi des mécanismes d’observation et de surveillance des enquêtes policières relatives aux cas impliquant des Autochtones.
« Le résultat du processus judiciaire dans le cas de la mort de Brady Francis a profondément choqué la communauté Mi’kmaq qui a le sentiment que la justice n’a pas été rendue. La famille de Chantel Moore mérite des réponses concrètes à savoir comment il est possible que Chantel soit morte aux mains d'un officier de police. Il faut prendre les mesures pour changer nos institutions et nos pratiques. Une enquête publique permettra d’identifier et de corriger les failles, » selon M. Coon.
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