La complaisance du premier ministre à l’égard de la crise climatique doit cesser

FREDERICTON – Le chef du Parti vert, David Coon, affirme que les impacts de la tempête post-tropicale Fiona illustrent à quel point le Nouveau-Brunswick n’est pas préparé à protéger les résidents côtiers contre les ondes de tempête et les inondations côtières.

« Pour une province qui compte 5 500 kilomètres de côtes, j’ai été incroyablement surpris de découvrir que le nouveau plan climatique du premier ministre ne dit rien sur la protection des communautés côtières contre les ondes de tempête et les inondations côtières », a déclaré M. Coon. « Il ne s’agit pas de savoir si le Nouveau-Brunswick sera frappé par une autre tempête majeure, mais quand ? Le premier ministre devait insuffler un sentiment d’urgence à son nouveau plan climatique. »

Les zones côtières du sud-est du Nouveau-Brunswick ont été touchées par une onde de tempête qui a provoqué des inondations, tandis que l’onde de tempête en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve a causé des niveaux de dommages historiques. Les sept actions du nouveau Plan d’action sur les changements climatiques sous la rubrique « se préparer aux changements climatiques » ont toutes des dates de mise en œuvre entre 2025 et 2027, après les élections de 2024. Bien que le plan comporte un engagement à effectuer une évaluation complète des risques liés aux changements climatiques, celle-ci ne sera pas terminée avant 2025, et sera suivie d’un plan provincial d’adaptation aux changements climatiques en 2026.

« Ma circonscription de Memramcook-Tantramar est particulièrement vulnérable aux inondations et aux ondes de tempête, de la baie de Fundy au détroit de Northumberland », a déclaré Megan Mitton, porte-parole du Parti vert en matière d’environnement et de changements climatiques. « Le ministre Crossman doit faire de la protection des gens du Nouveau-Brunswick contre la prochaine tempête majeure une priorité absolue et devancer ses échéances pour terminer l’évaluation provinciale des risques et financer un plan d’adaptation. Cela aurait dû être fait il y a des années. Cela ne peut pas attendre quatre ans de plus ».