La stratégie forestière des conservateurs trahit le Nouveau-Brunswick rural
12 MARS 2014
La décision de l’administration Alward de permettre cette année d’augmenter les coupes à blanc par 21 % sur les terres de la Couronne sera catastrophique pour à la fois les collectivités rurales et la faune, constate le chef du Parti vert David Coon. « En effet, ce plan en faveur des entreprises forestières brade les régions rurales du Nouveau-Brunswick ainsi que notre environnement. Ce plan piétine sur les valeurs et les aspirations qui tiennent au cœur des Néobrunswickois, » souligne Coon.
Le Parti vert voudrait créer les conditions nécessaires pour une industrie forestière innovatrice et diversifiée qui conviendraient à notre forêt et qui soutiendraient nos collectivités rurales, mais Coon constate que le choix d’Alward fait en sorte que ce soit désormais impossible.
« C’est le plus grand cadeau de ressources forestières jamais donné aux entreprises de mémoire humaine, » constate le chef du Parti vert David Coon. « Les communautés rurales seront incapables de rebâtir leur économie forestière parce que notre premier ministre a décidé de donner nos ressources naturelles aux moulins d’autres régions. Les moulins indépendants locaux vont devenir une chose du passé et le marché des propriétaires de lots boisés sera dévasté. Et pour ce qui est de la faune, d’entières populations seront éradiquées sans les habitats adéquats pour soutenir leur survivance, » affirme Coon.
« On voit bien que le système actuel est corrompu, » constate David Coon, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick. « Nous voulons retire les Terres de la Couronne des mains des entreprises pour qu’elles soient gérées pour le bien commun en remettant le pouvoir décisionnel aux mains des collectivités locales, » propose David Coon.
Au cours de la dernière décennie, les experts employés par le ministère des Ressources naturelles ont déterminé que les 3,26 millions de mètres cubes d’épinettes et de sapins coupés à blanc sur les terres de la Couronne ne pouvaient plus durer et que les taux de cueillette devaient être réduits si l’on tenait compte des approvisionnements de bois disponible. La seule façon de maintenir les taux de coupe serait de permettre des coupes à blanc sur le 26 % des terres de la Couronne où seulement des coupes sélectives étaient permises afin de conserver les habitats de la faune et les zones tampons le long des cours d’eau.
« Par ailleurs, les objectifs de coupes à long terme de la planification forestière d’Alward vont augmenter de façon spectaculaire les épandages d’herbicides et convertir le reste de notre forêt naturelle sur les terres de la Couronne en plantations. Encore une fois, nous constatons que l’administration Alward se range du côté de l’argent et du pouvoir plutôt que du côté des Néobrunswickois, » note Coon.
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