Le 15 août 2024

SACKVILLE – Avec de nouveaux détails dans un article publié dans le New York Times Magazine, Megan Mitton, porte-parole du Parti vert en matière de santé et députée provinciale de Memramcook-Tantramar, affirme qu'une enquête publique s'impose pour déterminer ce qui cause des taux aussi élevés de maladies neurodégénératives atypiques chez les gens du Nouveau-Brunswick, avec des taux particulièrement alarmants chez les jeunes Néo-Brunswickois.

 « Les patients et leurs familles méritent des réponses sur ce qui les rend malades, et les gens du Nouveau-Brunswick méritent de savoir si des facteurs environnementaux sont impliqués ou non », a déclaré Mme Mitton. « Il est clair que le gouvernement Higgs n'a aucun intérêt à obtenir des réponses, et nous avons donc besoin d'une enquête publique indépendante pour aller au fond des choses. »

L'article révèle que des hauts fonctionnaires de Santé publique Nouveau-Brunswick ont demandé au Dr Alier Marrero de cesser de signaler aux autorités provinciales les nouveaux cas de maladie neurologique atypique et à l'Agence de santé publique du Canada de « se retirer des communications publiques » en raison des « sensibilités accrues au Nouveau-Brunswick ».

 « Les nouveaux détails confirment ce qui me préoccupe depuis le début, à savoir que le gouvernement Higgs s'inquiétait d'éventuelles causes environnementales et qu'il a donc interrompu l'étude épidémiologique complète, demandé au Dr Marrero de cesser de signaler les cas et muselé les scientifiques fédéraux », a ajouté Mme Mitton. « Malgré les promesses des gouvernements successifs, Santé publique Nouveau-Brunswick est toujours soumise à l'ingérence politique. Cela doit cesser. Un gouvernement vert fera de la santé publique un organisme indépendant, dirigé par le médecin hygiéniste en chef. Nous coopérerons également avec l'Agence de santé publique du Canada pour effectuer les tests environnementaux nécessaires afin de trouver des réponses. »

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