Le chef du Parti vert voudrait que le premier ministre organise une rencontre d’urgence avec les Premières nations.
18 OCTOBRE 2013
Cet après-midi après l’assaut de la GRC sur les participants d’une manifestation pacifique contre la fracturation hydraulique près de Rexton, le Parti vert du Nouveau-Brunswick a demandé au premier ministre Alward d’organiser une rencontre d’urgence avec les leadeurs élus et traditionnels de toutes les Premières nations au Nouveau-Brunswick.
Le chef du Parti vert a écrit au premier ministre il y a deux semaines pour le convaincre de rencontrer les leadeurs de la nation Elsipogtog en soulignant que la façon qu’il répondrait à leur décision de confirmer leur droit de regard sur les terres de la Couronne environnante était une occasions de commencer de nouvelles relations avec les Premières nations du Nouveau-Brunswick.
« Le premier ministre Alward n’a pas saisi l’occasion d’établir de nouvelles relations avec les Premières nations, il n’a pas plus saisi l’occasion de mettre la pédale douce sur sa précipitation vers les gaz de schiste, » constate, Coon. « Le peuple Elsipogtog et les résidents du comté de Kent essayaient simplement de protéger leur accès à de l’eau propre et de conserver le bienêtre de leurs collectivités par une désobéissance civile pacifique, mais le premier ministre a préféré utiliser la force de la Gendarmerie. Une telle action ne peut qu’envenimer le conflit, » prédit Coon.
« La seule façon de progresser maintenant est de retourner au dialogue, c’est pourquoi je crois qu’il est essentiel que le premier ministre organise une réunion d’urgence avec les élus et les leadeurs traditionnels de toutes les Premières nations, » propose Coon. « Il est temps d'abandonner la relation irrespectueux avec les Premières nations et rechercher une solutionjuste au conflit sur la exploitation de gaz de schiste et l'intendance des terres de la Couronne. »
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