LE PARTI VERT REJETTE LE DEUXIÈME RÉACTEUR NUCLÉAIRE

28 AOÛT 2010

Jack MacDougall, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, annonce aujourd'hui que son parti est fortement opposé à la construction d'une deuxième centrale nucléaire au Nouveau-Brunswick.

« C'est une politique totalement erronée conçue uniquement dans l'espoir d'augmenter les chances de réélection du gouvernement en tentant de faire miroiter des occasions d'emploi, » souligne MacDougall.  Bien sûr, l'emploi c'est important, mais on ne doit pas courir après des emplois à tout prix.

Le Parti vert s'oppose à tout autre développement de l'industrie nucléaire dans cette province, y inclus l'exploration et l'exploitation minière de l'uranium, à son raffinage, à la fabrication de combustible nucléaire, ou à de nouvelles centrales nucléaires.  Le Parti vert s'oppose aussi à l'importation de déchets nucléaires pour leur stockage.

MacDougall déclare :  « Par ailleurs, la construction de réacteurs nucléaires est totalement injuste pour toutes les générations futures.  C'est le comble de l'égoïsme! Certes ces installations fournissent de bons emplois pendant une trentaine d'années, mais elles laissent derrière elles des déchets hautement radioactifs et toxiques pour au moins 100 000 ans. Les futures générations seront forcées à se débrouiller avec ces déchets en les conservant et en les sécurisant à perpétuité, et tout cela pour 30 années de production électrique.  Il est incompréhensible de s'embarquer dans une telle affaire simplement pour un avantage politique. Nous en avons déjà assez avec Pointe Lepreau. »

Le critique des politiques énergétiques du Parti vert, Roy MacMullin ajoute : « Nous devrions plutôt consacrer toutes nos énergies à réduire notre demande énergétique et à mettre en place un système écoénergétique afin d'appuyer le développement communautaire des collectivités et de réduire la pollution.  La politique énergétique du Parti vert nous oriente dans cette direction. »

MacDougall demande à David Alward des Progressistes conservateurs de montrer son leadership en rejetant cette autre centrale nucléaire pour le Nouveau-Brunswick.