La législature doit être rappelée pour résoudre la crise des locataires

FREDERICTON – Le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon, affirme que la dernière tentative d’expulsion de certains de ses électeurs pour éviter le plafonnement des loyers aurait été impossible si la ministre de Service NB, Mary Wilson, et les députés d’arrière-ban du gouvernement avaient voté en faveur de ses amendements visant à colmater les fuites du projet de loi sur le plafonnement des loyers. 

« Maintenant, on récolte ce qu’on a semé, grâce au refus d’éliminer les échappatoires du projet de loi, mais ce sont les locataires, comme mes électeurs, qui en paient le prix », a déclaré M. Coon.  « Il est inhumain de forcer les gens à quitter leur maison, et encore plus pour les personnes âgées.  Le premier ministre devrait demander au président de rappeler l’Assemblée législative, afin que nous puissions mettre fin à cette folie et protéger les locataires contre les représailles. »

De plus, le plafond des loyers fixé par le gouvernement doit expirer le 1er janvier 2023. Étant donné que les propriétaires doivent donner un préavis de six mois avant une augmentation de loyer, les gens du Nouveau-Brunswick commenceront à recevoir des avis d’augmentation de loyer supérieure à 3,8 % le jour de la fête du Canada.

« Le plafond des loyers doit devenir permanent, et la ministre Wilson doit clairement indiquer son intention de le faire avant la fête du Canada », a déclaré M. Coon. « Sinon, les gens du Nouveau-Brunswick commenceront leur long week-end en recevant des avis de fortes augmentations de loyer pour le 1er janvier. Il est temps pour le gouvernement de faire passer le bien-être des locataires avant celui des investisseurs qui cherchent à faire un coup d’argent dans le marché immobilier actuel. »