La députée Vert Megan Mitton dépose une motion pour contrer la violence sexuelle au Nouveau-Brunswick

Fredericton - La députée de Memramcook-Tantramar, Megan Mitton, qui est la porte-parole du Parti vert pour l'égalité des femmes et les droits de la personne, a déposé aujourd'hui à l'Assemblée législative une motion exhortant le gouvernement à s'attaquer au problème de la violence sexuelle au Nouveau-Brunswick. 

« Les statistiques nous révèlent que la violence sexuelle est un problème croissant au Nouveau-Brunswick. Alors que le nombre de signalements de violence sexuelle a augmenté, le nombre de personnes accusées d'un tel crime a considérablement diminué », a déclaré Mme Mitton. « Nous savons également que le risque d'agression sexuelle n'est pas réparti uniformément entre les genres, les orientations sexuelles et les races. La grande majorité des victimes sont des femmes, et près de la moitié ont moins de 18 ans.  Au Canada, les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles d'être confrontées à la violence sexuelle et les personnes LGBTQ y sont deux fois plus susceptibles. » 

La motion exhorte le gouvernement à : 

- Mettre pleinement en œuvre et financer les recommandations et les actions du document actions énoncées dans le document intitulé Prévenir et intervenir pour contrer la violence sexuelle au Nouveau-Brunswick : Un cadre stratégique d’action;

- Examiner les lacunes relatives à la prestation, par l’intermédiaire du ministère de la Justice et de la Sécurité publique, des services aux victimes afin de cerner ces lacunes et de les combler, surtout en ce qui concerne l’endroit où le crime s’est produit; 

- Accroître le financement visant les services de première ligne, y compris les maisons de transition; 

- Augmenter le financement visant les services de soutien tenant compte des traumatismes, notamment l’accès à ces services sur tous les campus des universités publiques;  

- Adopter une mesure législative exigeant de toutes les universités à dotation publique qu’elles soient dotées d’une politique distincte à l’égard de la violence sur les campus et que la mesure législative comprenne des dispositions prévoyant la participation des étudiants au processus d’ébauche et de modification de ces politiques et des éléments de mesure qui garantissent une structure de signalement claire pour chaque établissement;

« J'espère que mes collègues comprendront que la violence sexuelle est omniprésente au Nouveau-Brunswick et qu'ils apporteront leur soutien à la lutte contre ce fléau », a déclaré Mme Mitton. « La violence sexuelle n'est pas un problème de femmes, c’est un problème complexe de société, qui exige une approche à multiples facettes si on veut obtenir des résultats. L'action du gouvernement en réponse à cette motion serait un pas dans la bonne direction. »