La nouvelle économie
Il est grand temps pour David Alward d’abandonner ses efforts inutiles pour relancer l’économie de notre province telle qu’on la connait. Cela occasionne beaucoup trop de dépenses.
Il est temps maintenant de stimuler la nouvelle économie néo-brunswickoise. Cette nouvelle économie se veut locale, verte et accessible à tous et à toutes.
Nous parlons d’une économie fondée sur la considération et le partage. Elle fait appel à la localisation, et non pas à la mondialisation. En somme, cette économie repose sur les ressources du Nouveau-Brunswick, permettant à l’argent et aux investissements de circuler ici au lieu de quitter la province.
Les graines de la nouvelle économie commencent déjà à germer aux quatre coins de la province. On a qu’à penser aux gens d’affaires qui ont créé des épiceries spécialisées dans l’alimentation locale et aux jeunes entrepreneurs qui se sont lancés dans l’exploitation agricole pour les approvisionner. Il y a aussi les architectes et les constructeurs qui conçoivent des maisons à énergie solaire passive et à bilan énergétique nul et les fabricants de pompes à chaleur géothermique. Sans compter les concepteurs de logiciels qui travaillent à l’élaboration d’un réseau intelligent pour le Nouveau-Brunswick.
La nouvelle économie, c’est la mise en valeur de la communauté et la croissance de l’économie locale. Pour assurer la croissance de la nouvelle économie, il faut d’abord changer sa façon de voir.
Pour y arriver, nous devons mettre en place de nouveaux outils tel qu’un Fond d’investissement en développement économique communautaire. La province doit pouvoir offrir un crédit d’impôt pour les néo-brunswickois qui souhaitent apporter leur capital d’investissement pour financer les entreprises détenues et exploitées localement, les coopératives et les entreprises sociales.
Le présent modèle économique ne peut se développer beaucoup plus; et quand il le fait, il ne profite qu’aux mieux nantis tandis qu’il hypothèque l’avenir de la majorité d’entre nous.
Le Parti vert réclame que le gouvernement dirigé par David Alward accorde la priorité à la croissance de la nouvelle économie. C’est la voie qu’il nous faut emprunter.
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